Ma maman, Sophie, 45 ans, a rencontré mon papa, Loïc ,46 ans, lorsqu’elle était à l’école secondaire à l’âge de 18 ans. Je suis née en 2078 et mon prénom est Laura. Comme ça, les présentations sont faites !
Nous sommes en 2093. J’habite dans un petit pays nommé Belgique. En ce jour, il fait super chaud : 45 degrés affichés au thermomètre alors que nous sommes en septembre et cela empire de jour en jour.
Ma maman m’a raconté que quand elle était petite, on lui disait que la terre se réchauffait à cause des humains. Elle m’a expliqué qu’ils avaient tendance à jeter leurs déchets par terre, que la pollution était aussi due aux voitures, aux avions, aux usines. À cause des températures trop élevées qui duraient déjà depuis trop longtemps, les catastrophes naturelles ne faisaient qu’empirer, la pollution évoluait de manière négative et se propageait de plus en plus sur la terre. Les animaux disparaissaient, car leurs habitats se détruisaient. Le niveau d’eau sur la terre diminuait et il faisait de plus en plus chaud l’hiver et pourtant rien ne bougeait ! Il y a eu une lueur d’espoir en 2060 avec les voitures électriques obligatoires, mais ça n’a pas fait succès longtemps, car quand il faisait trop chaud, elles prenaient feu et quand il faisait froid, l’alimentation de la batterie était beaucoup trop énergivore.
Aujourd’hui, maman m’a conduite à l’école. J’ai commencé par le cours de français. C’était un jour de débat sur notre situation de vie actuelle. Certains élèves étaient sûrs qu’il y avait encore moyen de sauver notre planète, mais l’autre partie de la classe, dont moi, n’avait plus aucun espoir. Je pense qu’il n’y a plus aucune lueur d’espoir. Notre planète est trop endommagée et depuis bien longtemps ! Ni les politiciens ni les citoyens ne font d’efforts !
Les optimistes tentaient de nous faire comprendre que si chacun s’y mettait, tout était encore possible. Mais, nous sommes plus de 8 milliards sur terre. La qualité de vie n’est pas la même pour tous les pays. Même si le petit pays que nous sommes s’y met, les autres pays plus pauvres continueront la course à la consommation pour avoir une meilleure vie et cela n’arrangera donc pas l’affaire. Les marchandises et les hommes continueront à être transportés par bateaux, avions, voitures, camions… Nous, petit pays que nous sommes, nous n’arriverons pas à changer le monde ! Nous permettrons peut – être à l’humanité d’aller quelques secondes moins vite se fracasser dans le mur, mais pas à la sauver !
Sur ces réflexions, le cours se finit. Nous repartons tous avec multitude de peurs, de questions, d’incertitudes.
Le soir, je rentre à la maison et commence à parler du débat en classe, mais la conversation s’oriente très vite vers une nouvelle bien plus angoissante encore : maman a attrapé une maladie grave aux poumons. Elle dit que c’est l’oxygène qui est trop mauvais…
Dans mon lit, tout se bouscule, les idées se télescopent…. Et si je rejoignais le clan des optimistes et tentais quelque chose….
J’aimerais tellement que ma maman aille mieux…