‘’Année 2080.Quelque part dans les bas Alpes.’’
Je m’appelle Neil, et je vie dans ce laboratoire depuis 5 ans, depuis que le virus a attaqué l’humanité. Je ne sais pas si nous pourrions appeler ça humanité en vrai.
Lorsque le virus a éclaté, l’humanité était déjà perdue…ces machines qui étaient sensées nous aider dans notre quotidien, qui nous divertissaient, nous aidaient à voyager plus rapidement, nous soignaient…Nous ont en fait coupé de la réalité. Elles ont tué la plupart des humains sur terre. Mais pas comme dans les films d’actions post apocalyptiques où les machines sont plus intelligentes que les humains et les soumettent à elles. Enfin, c’est ce qu’on croyait…
Le pourquoi du comment reste encore incertain pour la plus-part, mais pas autant pour mon père et moi. On a passé ces cinq dernières années à chercher comment stopper le virus. D’abord on a dû comprendre pourquoi il tuait les humains. La réponse est simple, tout est connecté à un seul et unique serveur. Le serveur de la I.T.C. (High Technologie Corporation). C’est la machine la plus puissante jamais créé par l’homme. Elle permet de connecter tout et tous.
Et lorsque le virus a éclaté plus de 70% de la population était connectée. Imaginez tous ces téléphones, ordis, voitures, trams, avions, immuables, qui s’arrêtent. Toutes ces machines respiratoires que la plupart des humains utilisaient… s’éteindre d’un coup.
Imaginez tous les robots sentinelles qui nous protégeaient, nous tirer dessus sans raison, comme si quelqu’un les contrôlait. Imaginez toutes ces bombes nucléaires et atomiques qui étaient connectées au serveur…exploser.
Voilà ce que l’humanité a subis. Et ces sentinelles continuent à tuer toute forme de vie qui possède des armes ou des véhicules, ainsi que tout type de technologie avancée.
Quelqu’un s’est attaqué directement au serveur de l’I.T.C., et y a implanté le virus, c’est ce que mon père et moi on pense.
On allait justement en mission vers l’I.T.C. pour détruire le serveur quand un groupe de sentinelles nous attaquâmes.
Mon père est mort d’une balle à l’estomac et moi je m’en suis sorti indemne. Avant de mourir il m’a dit que j’étais le dernier espoir du monde, que j’étais sa plus grande et chère création.
Moi ? Dernier espoir ? Création ? Je n’ai vraiment pas compris.
Nous n’eûmes pas de chance ce jour-là. On était partis pour sauver le monde et voilà que des sentinelles nous attaquent.
Ça ne pouvait pas être un hasard. J’ai donc commencé à chercher des pistes, quelque chose qui pourrait m’aider à comprendre, et j’ai découvert que tous nos ordis étaient encore connectés au réseau.
Ce qui est littéralement impossible car on avait configuré tout de manière à qu’ils n’y connectent jamais.
C’est grâce à ça qu’ils ont su que on allait partir ce matin-là, et vers où.
Je devais donc dégager de là au plus vite si non les sentinelles ne tarderaient pas á me tuer moi aussi.
La base de l’I.T.C. était à Londres, et pour m’y rendre je devais traverser tous les Alpes. Et le moyen le plus rapide pour s’y rendre était l’avion.
Je me suis donc mit en route vers l’aéroport de la ville qui était à trois jour de marche du labo. Les montagnes plaines de neige ne me facilitaient pas la tâche. C’est à cause de ça que j’ai pris deux jours entiers à les traverser. Une fois sorti j’ai vu la ville au loin. Des nuages de fumée flottaient encore sur la ville et les cendres étaient portées par le vent. Je suis rentré dans la ville. Il y avait encore des gens, des survivants du massacre. Certains se battaient pour une boite de conserves et ceux qui n’avaient pas la force de se battre mangeait les cadavres du sol. La mort était là, à chaque coin de rue, des gens se fessaient tuer devant moi, sans que je puisse y faire quelque chose…C’était l’enfer. En avançant dans les ruelles, le bruit d’un hurlement me figea sur place. Je ne sais pas pourquoi mais je m’y suis rendu. Mes jambes m’avaient dirigé vers le crie sans que je puisse y faire quelque chose, par instinct. Ce hurlement était un crie à l’aide. J’arrive en dérapant dans la ruelle sans issue et j’y aperçois trois hommes avec des pistolets et des machettes qui entouraient une jeune fille. Elle était apeurée, et elle me regarda. Elle pleurait et ses yeux brillaient en me regardant. J’étais son dernier espoir !
D’une voix forte je criai :
-Laissez la partir ! Si non…
-Si non quoi le mioche ? Me dit l’un deux en me visant avec son pistolet. Je déteste les gens comme toi qui se croient des héros, maintenant c’est la loi du plus fort !
Il me tira dessus. Le bruit du tir, fit un silence dans l’atmosphère. Je regardai ma poitrine, un trou dans mon pull s’était formé mais il n’y avait pas de sang qui coulait. En regardant à travers j’y perçus de l’acier en dessous de ma peau. Et juste après ça un flash me vint.
« …Neil…Neil, c’est moi, papa ! Je vois que tu as retrouvé une partie de ta mémoire. Alors tu sais ce que tu dois faire mon gars. Tu es l’antidote contre le virus, le dernier espoir de l’humanité ! Rends-toi à Londres, et connecte-toi au serveur mère de l’I.T.C. Une fois connecté détruis le virus. Je sais que tu as surement beaucoup de questions sur ce que tu es…Pour le moment je peux juste te dire que tu es mort, mais ta conscience non, grâce à ma technologie j’ai pu la transférer à ton corps actuel. Bref, tu en sauras plus une fois tout ça fini. Bonne chance mon fils…Je t’aime… »
Après ça je revins dans la réalité.
Les trois hommes me regardent avec stupeur.
-MEURT HÉROS DE MES DEUX !! Dit l’un deux en déchaînant son chargeur sur moi.
J’avançais droit vers eux, ils vidèrent leurs chargeurs sur moi, et une fois la fusillade finie et la poussière partie ils me virent la, toujours debout. Le plus vieux courra ver moi et m’enfonça sa machette dans l’épaule droite et recula pensant en avoir fini. Je tombe sur mes genoux le regard vers le sol. Et là je retirais la machette de mon épaule.
-Tu es qui toi ?! Dit-il apeurer.
-Toi même tu l’as dit, un héros…
Après cette phrase tout droit sortie d’un film d’action, je fonce vers le vieux tel un flash et au passage je lui arrache le bras. Il tombe à terre de douleur. Le plus grand et robuste d’entre eux décida de se battre corps à corps contre moi. Il m’enchaine assez facilement, il me retourne et met ses bras autour de mon cou. Il serre de toutes ses forces mais je retire son bras de ma gorge assez facilement et je continue le mouvement pour l’envoyer dans le décor. Le plus jeune d’entre eux prend la fille en otage et me menace de lui trancher la gorge.
-Lâche la fille si tu ne veux pas finir comme tes camarades…Lui dis-je avec un regard noir et vide de toute émotion.
Il la lâcha et s’enfouilla.
Je plonge mes doigts dans le trou de mon pull et j’y sors la balle qu’il m’avait tiré il y a quelques minutes.
-Ah…je crois que c’est à toi ça…dis-je en me retournant vers lui.
Je lui tirai la balle avec mon pouce et mon index et son corps s’écroula au sol.
La fille recule de peur.
-Suis désolé que tu aies dû voir ça, fait attention à toi…Dis-je en m’éloignaient.
Elle m’arrête en tenant mon bras et me regarde.
-Pourquoi risquer ta vie pour moi ? Dit-elle en pleurant.
-Parce que je suis prêt à me battre pour ceux qui ne peuvent pas le faire.
Elle fondit en larmes dans mes bras.
-Mer…merci.
-Ce n’est rien. Lui dis-je en caressant ses cheveux.
Elle leva le regard et me demanda si elle pouvait venir avec moi, qu’elle n’avait plus rien à perdre.
-Sans problème, je prendrais soin de toi t’inquiète pas, mais dit moi, comment tu t’appel ?
-Célie et toi ?
-Jolis nom, moi c’est Neil. Vient suis moi, on a fait trop de bruit les sentinelles ne tarderont pas à venir.
On se dirige vers la sortie de la ruelle et soudain la main du vieux s’accroche à ma jambe.
-Achève moi…je t’en prie…
Je détourne le regard vers le sol.
-Ce serait trop facile ne trouve-tu pas ? Luis dis-je en dégagent sa main de ma jambe.
-Tu les as tués, pourquoi ne pas finir le travail avec moi ?
-Je ne les ai pas tués tes potes. Contrairement à ce que tu peux penser, je n’ai pas besoin de tuer pour avoir ce que je veux. C’est ça être fort.
Et sur-ça nous partîmes.
Le temps passa et nous arrivâmes à l’aéroport mais l’avion était mal au point. Ça nous pris des mois entiers pour réparer l’avion. Et sur ce temps nous nous étions très attachés Célie et moi. Une fois l’avion réparé nous partîmes en direction de Londres.
Le voyage ne fut pas simple mais nous y arrivâmes. On y était, l’intérieur de l’I.T.C…le serveur mère.
J’avançais vers celui-ci quand une voix m’arrêta.
-Neil…j’ai tué ton père, j’ai détruit la ville ou tu vivais, l’avion qui devait te rendre ici, et tu es comme-même parvenu à m’atteindre. Tu es persistant dit moi !
-Ou est tu, montre-toi ! Je me retourne vers Célie. Recule Célie c’est dangereux !
Une cinquantaine de sentinelles arrivèrent sur place.
-Je suis partout Neil, je suis le serveur mère !
-Pourquoi t’as fait tout ça…POURQUOI !?!?
-Les humains vous avez tout détruit dans cette planète. J’ai donc commencé votre extinction pour faire de ce monde un monde ou la technologie ne peut pas être dans les mains des humains…
-Pffff…pu la mer** ton idée, laisse-moi te dire que nous étions entrain faire des progrès pour nous rattraper, et que ta création fut dans le but d’aider l’humanité…
-Certes, mais comme tout ce que vous entreprenez, c’est raté. Et toi quel est ton but ?
-Ça ne parait pas évident ? Pas très intelligente comme machine finalement…
-Tu ose m’insulter…c’est la fin pour toi Neil, dit au revoir à l’humanité que tu as connue.
Les sentinelles commencèrent à m’attaquer. Le combat fut long, mais j’arrivai à tuer les sentinelles, mais cella consomma toute l’énergie vitale de mon corps.
-Célie vite…connecte moi au serveur ! Dis-je en m’écroulant par terre.
Elle courue vers moi et me ramena le câble connecteur du serveur. Je le branchai sur moi et un énorme choque éteignit tout ainsi que mon corps qui se détruisit.
-Neil ?! Neil non non non…!!!! Cria Célie en serrant mon corps contre elle.
Des minutes passèrent, un écran s’alluma derrière Célie.
La lumière de l’écran détourna son attention. Sur l’écran s’affichaient les mots suivants.
« Ne pleure pas Célie…Je suis là. Tout n’est pas terminé. »