5 juin 2037 à Bruxelles,
C’était une chouette journée jusqu’à ce qu’un évènement se produise…
En rentrant de l’école, ma maman m’a dit qu’on ferait une soirée télé ! J’étais très contente. Vers 20h nous avions enfin trouvé le film. Nous n’avons pu regarder que la moitié car quelque chose nous a interrompus. Pendant un moment de suspens du film, le journal télévisé apparut et nous ne pouvions plus rien faire ; tout était bloqué.
C’est un homme que je n’avais jamais vu auparavant qui prit la parole. Il était accompagné d’un membre du gouvernement. C’était un scientifique nommé Daniel Morgan. Il était calme alors que son collègue, lui, était nerveux. L’homme a commencé son discours par des excuses pour ne pas avoir prévenu plus tôt. Personne ne comprit.
Après un court instant, il annonça un confinement car un nouveau virus nommé covid-37 serait apparu. Il serait très dangereux et s’attaquerait à notre mobilité. Le confinement ne durerait qu’un mois le temps de gérer et trouver une solution à ce problème.
Le 4 janvier 2039,
Nous sommes toujours en confinement. Déjà un milliard de personnes sont décédées. Il ne me reste que mon petit frère. J’ai perdu tout le reste de ma famille, y compris ma maman… Les règles ont changé. Des militaires se promènent dans les rues et il n’y a qu’eux qui peuvent sortir. Pour ce qui est des courses, chaque semaine nous recevons un colis alimentaire devant notre porte. Les militaires doivent vivre avec leur binôme et ne voient personne d’autre. Si quelqu’un ose sortir, il se fait aussitôt embarquer dans un camion en direction d’une sorte de camp de redressement. Les gens positifs à ce virus se font également embarquer mais on ne se sait pas où car personne n’en est revenu.
17 mars 2039,
Ce matin je dois passer mon test annuel même si on n’est pas malade. Le résultat est donné dans la minute donc je vais préparer mon sac au cas où.
Ça y est, il est là, derrière la porte. Je fais mes adieux à mon frère au cas où un de nous soit positif.
Je suis positive. Une fois embarquée, le camion ne démarre pas. Je ne compris pas jusqu’à ce que je voie mon frère se faire également embarquer. Il était positif, nous allions donc devoir traverser cela ensemble.
Les militaires étaient très gentils et nous ont laissé rester ensemble. En arrivant, la seule chose qu’on vit, ce sont des gens heureux. Nous étions totalement perdus.
A l’entrée, une dame nous accueillit. Nous la suivîmes donc. Elle commença son petit discours par nous dire que nous étions enfin négatifs, que tout ce temps nous étions positifs mais nous avons réussi le test.
Après un long moment, nous avons compris que nous sortions du camp et que nous rentrions en société et non l’inverse. Nous pourrions revoir nos proches.
Après 3 jours,
Je suis allée me renseigner pour savoir où je pourrais retrouver ma mère que je n’avais pas vue depuis un an et demi. La dame me regarda d’un air triste et m’annonça qu’elle faisait partie des gens qui ont été emmenés dans un vrai camp pour ceux qui ne survivraient pas et qu’elle n’est donc jamais arrivée jusqu’ici. J’étais dévastée. Pendant tout ce temps j’avais gardé espoir, je pensais qu’elle s’en sortirait. Je ne voulais pas y croire, c’était la pire chose qui pouvait m’arriver.
Un mois plus tard,
Je surpris une discussion entre l’homme qui avait pris la parole à la télé en 2037, Daniel Morgan, et la directrice. Il lui disait qu’il y avait encore trop de gens qui s’en sortaient… Un garde me repéra et m’enferma dans une sorte de cellule car j’en savais apparemment trop. J’étais confuse. Je me suis donc mise à réfléchir à ce que j’avais vu et à ce qu’il était en train de se passer.
Après une longue réflexion, je compris que tout ça était fait exprès et que la cause de cette pandémie était tout simplement la science. La science a tué toute ma famille.
3 jours plus tard,
Je devenais folle, personne ne venait me voir jusqu’au moment où je vis la directrice entrer dans la pièce. Elle n’était en fait que la directrice de ce camp ci, une parmi beaucoup d’autres. Le grand chef était le docteur Morgan.
Elle m’expliqua que tout cela était nécessaire car nous étions beaucoup trop sur notre planète et nous n’aurions pas tenu un an de plus. Même si cela avait du sens, c’était inhumain.
Je lui ai donc demandé pourquoi nous avoir gardé nous et pas notre famille. Elle m’expliqua qu’ils avaient essayé de sauver les plus jeunes. Mais pourtant beaucoup de jeunes sont également décédés. Elle rajouta que les survivants étaient tout simplement les plus forts et qu’il fallait être fort pour affronter la guerre qui arrivait à grand pas. Je lui ai donc demandé à quelle guerre elle faisait allusion.
Elle dit : la pire guerre qu’on n’ait jamais connue.